Accompagnement, permanence, constance, pointillés dans une vie urbaine,…

L’artiste traduit dans une œuvre en noir et blanc, l’imprégnation de différentes essences dans sa rétine et dans sa vie. Les effets de surface et de relief y servent, tout à la fois, la fragile et mobile permanence de feuilles soustraites à l’espace aérien et la force d’une verticalité parfois d’ailleurs discutée. L’œuvre nous conduit alors discrètement, fragilement à une reconnaissance, à une identification. Ce jeu interprétatif est là pour poser notre propre rapport aux arbres.

Place centrale du peuplier, déséquilibre d’une surface d’écorce pour le bouleau, verticalité et contraste épineux, les choix et la technique de l’artiste nous signalent l’intensité et la force avec lesquelles les arbres nous accompagnent.

Les traces que cette expression artistique nous laissent sont fortes, fascinantes parce qu’elles sont ouvertes, belles à déchiffrer. Elles s’ouvrent sur notre propre rapport aux arbres et sur les traces généreuses avec lesquelles ils continuent à nous construire.